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Qu'après ce soit fini

Publié le par Lionel Droitecour

Crabeador, un oeil noir te regarde

Crabeador, un oeil noir te regarde

J'ai comme une envie de chanter, sur l'air de "Capri c'est fini", Chimio, terminée, et radiothérapie aussi, si ma Sissi. "Vingt-huit séances après", ça ressemble au titre d'un mauvais film catastrophe, lesquels, de "La tour infernale" à "San Diego" ont tous un point commun. C'est qu'au terme de la durée du film, où les zéros fatigués s'en sont pris plein la tronche, l’histoire se termine sur un pâle sourire de traumatisé transi, oriflamme flottante au vent d'un espoir retrouvé. Dont acte.

Ainsi donc je m'en vais, temporairement poser mes valises (ou plutôt les malles que j'ai sous mes yeux de mâle), avant le prochain round chirurgical, si urge y cale.
Sac né, scanné sans canner, IRMisé sans RMI anisé, puis visite au conseil de guerre (auquel je ne donne guère de conseil d'équerre) du bon docteur Coupe-coupe qui me la coupera, ras, taratata, comme disait tata.

Ratiboisé, le Lionel sans aile

Si la vie ne se termine, même si ça mine la mine, la vitamine devrait aider à la reconversion ( sinon sa conversion en la conversation) de l'homme malsain, qu'on nommera sain à nouveau, tantôt, sinon saint en son sein tôt, hottentot et au trot, sans trop ni troppe ni trop peu, mon pneu. En peu de noeuds, s'il vous plait, à vos cils.

Pas besoin de dessin pour croquer ce dessein, non ?
 

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A
Nos corps sont si peu de choses, si lourds et si fragiles...<br /> Et pourtant nous aspirons à la légèreté, à la liberté, quelque chose en nous sait que ce carcan de chair n'est qu'une partie de la réalité...<br /> Bon courage, cher ami, j'espère que tu te remettras très vite de cette épreuve du feu !
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B
La valise est certes là, de papier mâché et non pas de carton, mais l'oeil reste bel et bien déterminé, tendu vers l'objectif ! <br /> Bonne détente bien méritée après cette rude séquence cher Lionel. <br /> Et vive donc la dope à mine !
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