Ben mon vœu !
Je ne nourris pas le moindre doute quand à la sincérité, la gentillesse et la sympathie de ceux qui m’ont souhaité, l’an dernier à pareille époque,
une « bonne année »...
Ajoutant, pour la plupart, « et la santé surtout ! » N’est ce pas là le vœu que l’on veut tous, hein, mon vieux ? Histoire de vivre vieux et sans histoires ni déboires en continuant à boire (avec modération) là où la source nous convie. Euh...
Sans vouloir faire de peine à personne, ça a raté pour 2014.
Anus horribili* en ce qui me concerne, con ! Qu’on cerne le problème blême par le bout qu’on voudra ou qu’on moudra, je fus dans de sale drap. Drapé dans mon aura, j’ai dit on m’aura pas, et même si me larde, camarade, la camarde, là ou je me hasarde et me farde en ses hardes, je m’accroche à la croche, telle mouche du coche.
Tant qu’elle m’en décoche
Six mois après l’opération, (l’eau paie ration) j’en suis semble-t-il revenu, tel le revenant imposé sur le revenu. Je me lève et je m’en relève même si ma sève un peu tarie (par l’otarie) attend la relève. Qu’on m’enlève ce mal et je redeviens le mâle que je fus ? Normal, non point pâle et sans cal en sa cale.
Et puis que cet âne est en la nouvelle année en sa cale à Hambourg veuillez considérer qu’on sidérait cet aveu ci :
Ainsi quoiqu’il en soit,
Si la soie ne déçoit,
Clinquante, au quant-à-soi,
Que l’année neuve soit
Bonne aux bonnes, aux nonnes,
Aux benêts en couronnes ;
Joyeuse jusqu’aux yeux
Des gueuses et des gueux,
Mais ne soit pas dégueux,
Tant à icelles qu’à iceux ;
Et triomphante aux éléphantes
Exubérante à leurs infantes,
En chaque sente lente,
Et au malheur absente ;
Qu’elle soit adorable
À ceux qui ont du râble,
Légère où les geais errent,
En l’éther où se terrent ;
Qu’elle soit belle aux arondelles
Ronde à leurs ailes tant fidèles ;
Et qu’enfin l’an nouveau,
Que le talent nous vaut,
Fasse naître en nos êtres,
Tels songes aux fenêtres,
Un peu de l’harmonie
Que larme aux démons nie :
Qu’on voue aux gémonies
Les discordes honnies.
Lionel D,
toujours vivant