Reprise sur prise
Ni brise ni bise, l’hiver n’est pas encore là, mais sans surprise, ni prise, je fais ma reprise. De ma santé, sans thé, (comme Droitecour, sans « t » à la fin, s’il vous plaît) eh bien je ne parlerai guère : guerre à la morosité.
Disons que ça va quoi, et quand ça n’ira pas, on fera aller ;
Mais où aller, au pis à lait ?
Donc je reprends le collier en mes quartiers d’Orange .On range le dossier médical derrière le dossier de la chaise de bureau et on se saisit d’un dossier de saisie saisissant. En espérant, toutefois que la chaise de bureau soit toujours là. Après près de six mois d’absence dans le pré carré que reste-t-il en ma carrée ?
Car est là la question…
Loin des yeux, loin du cœur, dit-on. Loin du chœur loin des cieux des essieux. Et le travail que vaille. Cancer à quoi de s’énerver quand sert le sancerre au verre de l’amitié. Et de l’amitié, tout au long de ces mois où j’étais en souffrance, je n’en ai pas manqué. Soutient moral oral, maille sur maille de mails, et mes sages messages de réconfort de tout confort.
Je suis donc ce serin qui reprend, serein.
Quoique raccommodé je compte bien m’accommoder commodément à ma nouvelle situation de stomisé, non atomisé non plus qu’automatisé. Je vous en dirai quelque jour prochain, en ses pages, ce que sont les astreintes des contraintes qui m’éreintent en ces saintes enceintes.
Sans demi-teintes