Légère remontée
Après une descente vertigineuse,
début juillet, genre descente du Galibier par les coureurs du four de trance ( ou du jour de transe ) ; après un long faux plat où j’avais l’impression désagréable de faire du sur-place dans mon état, si on erre, stationnaire, eh bien, depuis quelque jours, je ressens un léger mieux.
Remontée de pente en vue.
Certes, je demeure en ma demeure où je ne meure ; certes, la muse m’use si je reste debout des deux bouts ; certes à longer la position allongée ma longe est à loger dans la chambre à coucher ; mais enfin comme, au printemps, l’on sent frémir la sève (Mac Queen) à l’orée des premiers bourgeons à venir (dans l’avenir), il me semble, nez en moins, entrevoir le commencement de la fin du tunnel ( que tu n'hèles).
Sous la tonnelle.
Ce matin énième prise de sang, et, si la proportion de plaquettes (pas la quête !) reste coquette, à moi la reconquête, sans requête ni claquettes, de ma santé (enchantée) sans thé.
Je préfère le café.
Mais qu’est qu’a fait, ma p’tite personne qui résonne et raisonne ? Elle passe le temps en compagnie d’Etienne Klein, qui en sait un rayon sur la matière ; elle élit Alexandre Dumas dans son lit, elle repasse son Bach en compagnie de Johann Sebastian ; elle vit des hauts (et débats) en DVD (plutôt que des CD décédés). Haro sur l’ennui jusqu’à la nuit, puisque, comme le chantait Raymond Devos, et comme le disait Pierre Dac avant lui :
Se coucher tard nuit.
Et si vous voulez soigner votre crise de de foi, ou de foie, essayer ça, une fois :